Home > Asie > Israël/Palestine Occupée > Une importante réflexion depuis Jérusalem

Bernard est français et vit à Jérusalem depuis quelques années. Nous publions volontiers son analyse face à la situation actuelle. Merci, Bernard.

Vous avez depuis quelque temps très certainement des échos pas très positifs sur ce qui se passe à Jérusalem et ses environs, avec ces dernières semaines une dégradation rapide de la situation. Pour ce qui nous concerne, cela n’a pas encore eu un impact sensible sur notre vie quotidienne. On évite surtout d’aller trainer dans les endroits exposés et les foyers de tensions dans certains endroits de Jérusalem Est (Mont des Oliviers, Silwan, Shuafat, check point de Qalandia), avec une extension  des échauffourées quasi quotidiennes a d’autres endroits de Cisjordanie (surtout Bethlehem, Hebron, Ramallah et Naplouse). L’armée patrouille dans les rues et dans le ciel (toujours très bleu et ensoleillé!!!) avec la ronde des hélicoptères qui surveillent d’en haut les quartiers palestiniens. Cela mis à part, la vie quotidienne reste quasi normale du moins pour nous expatriés.  Il faut comme toujours se méfier de l’effet loupe des médias, la situation à Jérusalem ne se résumant bien sur pas aux images des affrontements. Ceci dit, je serais très réservé pour inviter amis ou famille a venir nous voir dans ce contexte.  Le danger peut surgir a tout moment et exige d’être sur ses gardes.

Geru Bernard3

Silwan, Jérusalem

Sans vouloir trop vous « prendre la tête » avec des analyses tarabiscotées sur la situation locale mais pour vous permettre peut être de mieux lire cette actualité,  je vais essayer de vous dire le plus rapidement/ simplement  et clairement possible (le dire clairement et sans detour sur un sujet aussi délicat et embrouille d’arrières pensées m’apparait comme une obligation d’honnêteté intellectuelle)  ce que je pense de la situation en essayant d’aller droit a l’essentiel (pas facile!) en remettant en perspective les événements des derniers jours.

Les attentats répétés a la voiture ou au couteau démontrent que, côté palestinien, il y a des groupes/organisations qui veulent maintenant en découdre et résister par la lutte armée et le terrorisme. Le Chef de l’Autorité palestinienne, le modéré Mahmoud Abbas, semble avoir épuisé tout son crédit politique dans de longues et stériles négociations avec les israéliens (depuis 2006!!!!) au cours desquelles il n’a pratiquement rien obtenu de ce qu’il recherchait (arrêt de l’occupation, de la colonisation, meilleur partage de l’eau, partage de Jérusalem, compensation pour les réfugiés palestiniens (5 Millions, la plus anciennes communauté de réfugiés au monde). A mettre a son crédit: une relative « stabilité » en Cisjordanie et un semblant de vie normale (si vie normale il peut y avoir sous occupation).

L’Autorité Palestinienne qui avait fait le pari du dialogue avec les israéliens ressort très affaiblie de la faillite du processus d’Oslo qui à ce jour n’existe pratiquement plus sauf dans les déclarations de diplomates rodés a la langue de bois qui font encore semblant d’y croire faute d’avoir autre chose a se mettre sous la main. Par quoi  remplacer ce processus d’Oslo en faillite? C’est bien là tout le problème car pour l’instant on ne voit pas d’alternative se dessiner. Et comme l’histoire a horreur du vide, cette absence de perspective politique depuis l’échec de la médiation Kerry au printemps dernier est maintenant comblée, comme souvent, par les minorités actives, les groupes radicaux qui veulent en découdre.  A court terme, on ne voit pas quel miracle pourrait à nouveau mettre autour d’une même table israéliens et palestiniens.

Toujours du côté palestinien, un autre facteur qui n’est hélas pas nouveau et qui complique une sortie politique de la crise: la division palestinienne. Le semblant de réconciliation entre Fatah (Autorité Palestinienne qui exprime quelques lambeaux de pouvoir sur 20% de la Cisjordanie, la zone A des accords d’Oslo) et le Hamas qui contrôle Gaza a fait long feu. Il y a deux jours, lors d’une cérémonie a Ramallah célébrant le dixième anniversaire de la mort (assassinat?) d’Arafat, Mahmoud Abbas a accusé le Hamas d’etre la cause des débordements actuels et des divisions palestiniennes. Pathétique! Cela donne évidemment aux israéliens un argument en or pour se défausser de leurs responsabilités dans l’échec actuel et dire: « comment voulez que nous fassions la paix, nous n’avons pas de partenaires…. ». Ces faiblesses palestiniennes qui ne sont pas nouvelles (déficit de leadership, divisions, absence de vision commune  sur l’avenir de la Palestine entre Hamas et Fatah, profonde corruption de l’Autorité Palestinienne, l’un des résultats de la gestion du processus d’Oslo par la communauté internationale, fragmentation sociale du fait de l’occupation) sont un des facteurs explicatifs de la difficile quête de solution à ce conflit. Ceci dit, c’est Israël, puissance occupante,  qui porte la principale responsabilité de la situation actuelle.

Et cote israélien, le tableau est plutôt dépressif … et régressif:   un gouvernement radical qui applique tous les jours la politique du bulldozer (poursuite accélérée de la colonisation, démolitions, humiliation des palestiniens du fait de l’occupation) mais un gouvernement élu lequel  reflète donc bien, hélas! l’état des lieux de la société israélienne, repliée sur elle même depuis la seconde intifada (2000-2004) et qui depuis, repliée derrière un mur de près de 800 kms de long, exprime une grande indifférence vis à vis de ce qui se passe au-delà de ce mur en Palestine, sauf quand montent les tensions et ce sont alors surtout des appels a  la politique du bâton qui sont adressés a la classe politique. Le camp de la paix est en lambeaux.

L'interieur de la Mosquée de Al Aqsa

L’interieur de la Mosquée de Al Aqsa

S’expriment de plus en plus ouvertement  à travers le gouvernement Netanyahou les pressions des colons  pour toujours plus de colonisation et, ce qui est peut être le plus nouveau mais aussi le plus inquiétant, celles des organisations religieuses  (qui font aussi partie de la coalition au pouvoir) lesquelles veulent remettre en cause le statut quo du Mont du temple/Esplanade des mosquées (une minorité active de ces religieux exige même – c’est ce qu’ils criaient il y a quelques jours lors d’une manif a Jérusalem- que soient brûlés la mosquée Al Aqsa et le Haram Al Sharif pour  reconstruire a cet emplacement le temple de Salomon détruit par les romains il y a près de 2000 ans). Brève explication historique sur ce point, car on va certainement en reparler souvent: lorsque Moshe Dayan gagna la guerre des six jours en 1967, il aurait pu occuper l’esplanade des mosquées/Mont du Temple. Il ne le fit pas, surtout pour éviter de cabrer contre Israël l’ensemble du monde musulman. Ce que lui reproche aujourd’hui l’extrême droite qui participe au pouvoir a Jérusalem et qui veut remettre en cause ce statut quo au nom d’un argument fort simple: les juifs priaient là il y a 3000 ans, pourquoi seraient ils empêches d’aller y prier aujourd’hui ? (Le statut quo en vigueur depuis 1967 autorise les juifs a visiter le Mont du Temple mais pas d’y prier). Cette revendication n’a en soi rien de critiquable et devrait être discutée dans le cadre d’un accord de paix. Vouloir comme le font aujourd’hui certains juifs orthodoxes passer en force revient surtout a jeter de l’huile sur le feu. Le judaïsme est d’ailleurs divisé sur cette question. En 1967, les grands rabbins d’Israël avaient fait valoir à Moshe Dayan que les juifs ne devaient pas se rendre sur ce lieu sacre au risque de le souiller. Il semble qu’aujourd’hui une portion plus importante du rabbinat d’Israël ne met plus en avant ce frein et revendique l’accès au Mont du temple. C’est précisément  ce qui est très inquiétant, car d’un conflit essentiellement politique (la bataille pour la terre), on est en train de glisser vers un conflit de type religieux avec Jérusalem comme épicentre de conflit. Hypothèse: Il y a peut être aussi une stratégie du Hamas d’activer actuellement ses groupes dormants en Cisjordanie pour déplacer le conflit de Gaza (ils n’ignorent pas qu’envoyer les quelques roquettes qui leur restent sur Israël leur vaudrait à nouveau une riposte massive) vers Jérusalem et la Cisjordanie. Cette esplanade de 40 hectares, 3ème lieu saint pour les musulmans après La Mecque et Medine, est  un vrai bidon de nitroglycérine politique. Le risque de dérapage autour de ce qui paraissait il y a quelques années comme relevant du folklore (« quelques groupes religieux s’excitant a propos de l’esplanade mais rien de sérieux les gars, on contrôle ») est aujourd’hui une hypothèse prise très au sérieux par de nombreux observateurs (Charlers Enderlin par exemple la reprend à son compte, voir son dernier livre « Au nom du Temple »). Cela fait froid dans le dos car on sort complètement du rationnel politique et tout devient alors possible, surtout le pire. On n’en est pas là, mais faute d’avoir sérieusement cherché ces dernières années à résoudre politiquement ce conflit et d’avoir laissé trainer les choses (les accords d’Oslo ont été signés en 1993 et leur bilan apparait aujourd’hui comme un immense gâchis), on s’est peu à peu approché du précipice. Le fait qu’Israël ait bénéficié tout au long de ces années d’un statut spécial d’Etat non soumis a la légalité internationale et mis a profit un « processus » sans  paix pour grignoter le territoire palestinien a bien évidemment conduit les organisations juives les plus extrémistes a en déduire que la route de la Terre Promise leur était ouverte et qu’il ne fallait plus hésiter a conquérir massivement ce qu’il reste de l’espace palestinien.  Les désordres du monde arabe depuis 3 ans n’ont pu que les encourager dans cette voie suicidaire. Alors qu’il y a un très large consensus international (ONU, Cour Internationale de justice, position de l’UE, CICR…) pour considérer que la colonisation est illégale, Israël nie cette réalité et défend la position intenable qu’il s’agit de territoire « disputés » et non « occupés ».

Geru Bernard4Et on a laissé faire.  Ce qui est désolant dans toute cette histoire, c’est cette passivité/démission pour ne pas dire lâcheté de la mal nommée « communauté » internationale. Rien, absolument rien de sérieux  n’a été entrepris ces dernières années pour éviter qu’on se retrouve face à une situation aussi dangereuse que celle d’aujourd’hui. On a laissé faire faute de vouloir faire. La responsabilité des Etats Unis est immense: bien que montrant parfois, surtout sous l’administration Obama,  quelques signes d’énervement vis à vis de Netanyahou, leur soutien a Israël, en dernier ressort,  ne s’est jamais démenti (blocage des résolutions aux Nations Unies, la colonisation qualifiée d' »illégitime » mais pas d’illégale). L’Europe a comme d’habitude fait de belles déclarations de principe (la blabla habituel sur la nécessité de retrouver « la voix du dialogue », de mettre en oeuvre « la solution des deux Etats » de « respecter la légalité internationale », de « déplorer » la construction de colonies ou les démolitions….on ne connait hélas que trop ce disque raye d’incantations dépourvues d’effets: mon ordinateur déborde de ce genre  de fatras diplomatique, comme sans doute les poubelles du ministère des affaires étrangères israélien qui doivent les recevoir d’un « cause toujours tu m’intéresses », pas de quoi en tout cas effrayer les généraux israéliens rodés depuis longtemps  a digérer pareilles sornettes inoffensives.

L’exemple le plus récent de cette impuissance internationale fut l’incapacité de mettre un frein au carnage de cet été a Gaza. Je ne trouve pas d’autre mot pour qualifier ce qui s’est passé là. La ligne de défense israélienne est bien rodée: « nous n’avons fait que riposter et nous avons même informé la population de nos bombardements, connaissez vous beaucoup d’armées qui prennent le téléphone pour avertir des bombardement? « . Tsahal serait donc  bien « l’armée la plus morale du monde ». Bilan de cette moralité: 2500 morts côté palestinien – en plaçant Gaza (1,5 millions d’habitants) a l’échelle démographique de la France, çela équivaudrait a 115 000 morts en deux mois  – dont près de 2000 civils parmi lesquels 513 enfants, durant 50 jours de bombardements (à mettre en parallèle avec les 65 morts côté israélien, majoritairement des militaires).

Question: face à une riposte aussi disproportionnée, faut-il encore parler de « guerre »? Comme on a pu le lire à longueur de journaux cet été? Tous ces morts pour quoi? On a donc regardé pendant près de deux mois ce sinistre spectacle d’une population martyrisée sans réagir. Pire: dans sa première réaction début juillet, l’Elysée a presque donné un feu vert a Israël. Une nouvelle fois, la communauté internationale a cru s’en sortir en mettant la main a la poche et en promettant  plus de 5 milliards de dollars pour la reconstruction de Gaza. Promesses d’autant plus généreuses qu’elles sont rarement tenues et ont surtout à voir avec coup de « com » pour valoriser la « générosité » de la dite communauté internationale. Tout cela est d’un cynisme effrayant. Mon expérience d’humanitaire m’a plusieurs fois vacciné contre ces effets d’annonce. Et après?  Il reste une bande de Gaza toujours bouclée et dont l’approvisionnement est sous contrôle d’Israël. On aurait peut être pu saisir cette occasion pour faire pression sur Israël et négocier une levée du siège de Gaza: « on va payer pour reconstruire mais vous levez le siege et on (USA, Europe, ONU, Russie…)  met en place  un contrôle de ce qui rentre à Gaza pour vous garantir que le Hamas ne va pas se réarmer ». Rien de tout cela n’a été ne serait ce qu’essaye. Comme d’habitude, on n’a pas voulu mettre Israël dans l’embarras et froisser l’allié américain.

Les palestiniens sont certainement occupés mais pas idiots. Car ils ont un precedent: le bombardement de Gaza en décembre 2009. A ce jour, a peine 10% du programme de reconstruction a pu être finalisé faute pour Israël d’avoir autorisé l’entrée des matériaux de construction dans la bande de Gaza. Les habitants de Gaza, victimes depuis qu’ils ont voté pour le Hamas en 2006 d’une véritable punition collective,  savent très bien qu’ils vont attendre très longtemps un toit pour les abriter – (les 20 000 maisons détruites en juillet – août ont provoqué le déplacement de plus de 100 000 personnes dont 62 000 continuent a ce jour d’ être hébergées dans 19 écoles de l’UNRWA, l’agence des Nations Unies mandatée pour s’occuper des réfugies palestiniens depuis plus de 60 ans – tous ces chiffres émanent d’une autre agence de l’ONU, OCHA) –  si ce sont les israéliens qui continuent de contrôler ce qui rentre et sort de la misérable bande de Gaza (70% de la population dépend de l’assistance alimentaire du Programme Alimentaire Mondial).

Hebron

Après un pareil désastre humanitaire, il ne fallait pas s’attendre a ce que les palestiniens  restent les bras croisés et se contentent d’aller tous les vendredi a la mosquée implorer les bonnes graces d’Allah. Parmi les candidats au suicide qui ces derniers jours ont commis des attentats terroristes a Tel Aviv, Jerusalem, Hebron, on peut penser que ce qui s’est passé l’été dernier a Gaza n’a pas été sans conséquences. La grande question aujourd’hui est de savoir si on va vers une escalade et une troisième intifada. L’histoire ne bégaye pas mais l’absence de dialogue, les divisions palestiniennes, la faible légitimité de l’Autorité Palestinienne qui passe aux yeux de nombreux palestiniens (beaucoup ne se sont pas cachés pour me le dire ces derniers mois) pour un simple sous traitant de la sécurité des israéliens via en particulier l’arrestation des membres du Hamas en Cisjordanie), la montée des extrêmes (colons, religieux) chez les israéliens dont dépend en grande partie l’assise politique du gouvernement Netanyahou, tout cela ne plaide pas pour l’optimisme.  Un palestinien celèbre, Marwan Barghouti, l’un des leaders charismatiques de la précédente Intifada –  son portait tage figure a côté de celui de Yasserr Arafat sur le mur de séparation  au checkpoint de Qalandya entre Jérusalem et Ramallah  et qui depuis, c’est a dire plus de dix ans, est détenu dans une prison israélienne, vient d’appeler il y a quelques jours a la résistance armée.

Hebron

Hebron

Pour être « complet », il faudrait aussi resituer cette crise israelo-palestinienne dans un contexte régional devenu ces derniers temps très incertain (euphémisme!) avec peut être sous nos yeux la remise en cause des frontières coloniales mises en place après la 1ère guerre mondiale surtout en Irak/Kurdistan et Syrie avec  de fortes répercussions sur Amman et Beyrouth (1/4 de la population libanaise est maintenant composée de réfugiés syriens; les hachemittes à Amman doivent aussi se sentir de plus en plus a l’étroit entre réfugiés syriens (près d’un demi million) et palestiniens (2 millions). Même si comparaison n’est pas raison, j’ouvre une parenthèse qui n’a pas grand chose à voir avec le sujet de cette bafouille: on est très loin des chiffres de migrants à Calais qui ont fait ces derniers temps les gros titres effrayés de la presse française). C’est sur que pour un Metternich double d’un Talleyrand, les 2500 morts de Gaza ne pèsent pas lourd comparés au sinistre bilan des 200 000 morts syriens et du demi million de victimes de la guerre d’Irak. Sauf que le conflit israelo – palestinien, même  s’il n’occupe plus la place centrale qui était la sienne du fait des forts remous que connait le monde arabe depuis 3 ou 4 ans, garde une charge symbolique très forte et qu’à ce titre seul, il aurait mérité mieux que le ballet d’impuissantes gesticulations diplomatiques de ces dernières années. On a laissé pourrir la situation, on a laissé Mahmoud Abbas épuiser son capital politique en se limitant a des perfusions financières pour tenir a bout de bras une Autorité Palestinienne de plus en plus discréditée, on n’a  pas voulu exercer des pressions efficaces sur les dirigeants israéliens pour qu’ils négocient  sérieusement avec les palestiniens et arrêtent de jouer la montre pour grappiller encore plus de terre palestinienne. Pour maintenant arriver au bout d’une route qui ne mène nulle part, sauf à nouveau à plus de violence. Avec pour finir ce rappel souvent oublié par les commentateurs un peu trop attentifs aux dosages équilibrés et de rigueur sur ce ce dossier, qui au nom d’une fausse objectivité offrent de fait un point de vue très partial:  la résistance à l’occupation est toujours légitime comme le reconnait le droit international. Quand les voies pacifiques ne produisent aucun résultat, l’histoire nous montre que la lutte se poursuit par d’autres moyens. Avec cela en mémoire, il devient difficile de lancer la pierre aux jeunes lanceurs de pierres palestiniens.

Bernard
Jérusalem
Novembre 2014

Comme vous êtes là…

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