Comme ce mois-ci nous nous occupons de « survie » en expatriation, nous avons décidé de vous proposer un article que Mariexpat, co-fondatrice de Expatclic, avait écrit il y a plusieurs années, mais qui contient des conseils toujours d’actualité. L’importance des associations d’accueil des expatriés est bien connue. Le réseau FIAFE (https://www.fiafe.org/) est vaste et bien organisé, et bien sûr il y a aussi les associations anglophones. Le FAWCO (https://www.fawco.org/) est la Fédération des clubs de femmes américaines d’outre-mer, et comprend 75 clubs dans 35 pays, mais de nombreux groupes qui s’appellent simplement « American Women’s Club » n’ont rien à voir avec elle. Il est de plus en plus fréquent que des groupes de femmes qui utilisent l’anglais comme langue commune se réunissent de façon plus ou moins informelle pour créer leur propre association. La formule est toujours la même: se rencontrer, s’entraider, partager l’information, promouvoir la connaissance du pays d’accueil. Si vous connaissez des associations qui ne sont pas répertoriés, nous vous serions reconnaissants de nous le faire savoir.
Bonnes nouvelles amitiés!
L’équipe de Expatclic
Mars 2013
Pour les nouvelles arrivées, où que vous soyez!
J’espère que vous prenez vos marques, surtout pour celles dont c’est la première expat. Pensez à aller dans les Alliances Françaises, les consulats, et demander s’il y a des associations pour les femmes expatriées (notamment celle de la FIAFE).
Bon c’est vrai, c’est pas facile d’aller seule à ces premières rencontres. Il y a celles qui se connaissent déjà et qui sont contentes de se revoir après les vacances. Ça discute vacances, enfants, famille… Quand on est nouvelle et qu’on débarque là-dedans on se sent encore plus seule et on rentre chez soi encore plus penaude. Un sentiment mitigé d’avoir « au moins » vu du monde, mais être repartie sans réel contact. Dites-vous, déjà, que l’année prochaine, vous ferez partie de ces femmes qui semblent négliger les nouvelles car vous serez toute excitée de retrouver vos copines. Et surtout ! c’est malgré tout utile, inscrivez-vous à des activités, et avec le temps et la routine vous trouverez vos propres copines. Prenez des numéros de téléphone des personnes rencontrées, et n’hésitez pas à appeler. Vous gênerez peut-être, mais à force vous rencontrerez du Monde !
Comme je dis toujours à mon mari, quand on « débarque » dans un nouveau pays, lui a un lieu où se rendre tous les jours, des collègues, un emploi du temps. Moi je me retrouve avec des journées de 8 heures à remplir, et c’est pas facile. Même si ça fait rêver la famille et les copines restées en France, quand on est dans un pays qu’on ne connaît pas, dont on ne parle pas la langue, qu’on ne peut pas téléphoner aussi facilement à sa Maman et à sa meilleure copine, c’est dur, dur et le temps est long! Il faut défoncer des portes, et on ne sait pas ce qu’il y a derrière. Mais courage vous allez y arriver.
Et vive les Associations de « Nanas » qui sont tant décriées et pourtant si utiles pour rencontrer ses futures copines, découvrir un peu du pays, et faire des activités sportives, manuelles ou littéraires. Ah ! ça passe mieux aussi si vous avez des enfants et que vous allez les chercher à l’école. On rencontre les Mamans des copains de classe. Je me souviens d’un café-rencontre à Abidjan. Une dame m’a demandée si j’avais des enfants. Non, pas encore ? Elle a tourné les talons, et plus personne ne m’a adressé la parole. Mais il y a avait une petite brune qui m’a attirée. J’ai osé lui parler. Je suis repartie avec son numéro. Je l’ai rappelée. C’était il y a 6 ans. J’ai quitté la Côte d’Ivoire, j’ai accouché en Angleterre, appris l’encadrement en Grèce, campé dans le désert des Émirats. Elle est rentrée au Japon, a travaillé en Afrique du Sud… Et cet été, je suis allée en vacances chez elle au Maroc.
C’est Valérie, votre correspondante au Maroc. Une très bonne amie, et malgré les kilomètres qui nous séparent, nous essayons de nous voir à chaque fois sur Paris quand nous y sommes au même moment. Je ne suis jamais retournée dans cette association qui me paraissait triste (heureusement il y en avait une autre). Mais j’y suis allée une fois. J’y ai gagné une super amie. Alors courage, téléphonez, et allez aux premiers café-rencontres !