Home > Famille et Enfants > Enfants > Les experiences d’une ex expat et coauteur de Signe avec moi

Nathanaëlle Bouhier-Charles est coauteur du livre « Signe avec moi » ou comment utiliser des signes pour communiquer avec son bébé. C’est lors de son expatriation aux États-Unis qu’elle découvre que les Américaines sont très en avance sur le concept du « maternage ». À travers son interview, je vous propose de découvrir son parcours à l’expatriation, le maternage et bien entendu son « dernier bébé » : SAM (signe avec moi).

Poxyex

Nathanaëlle, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

J’ai 34 ans, j’ai 3 enfants, je vis actuellement à Limoges.

Quelle a été votre première expérience en expatriation ?

Je me suis expatriée la première fois en 1991. Ma mère venait de décéder dans un accident de voiture et j’ai eu une terrible envie de prendre ma vie en main et de réaliser mes rêves. Je suis partie vivre en Allemagne où j’ai fait des études de psychologie, pédagogie et sociologie. J’ai appris énormément de choses qui ne m’auraient jamais été enseignées en France. J’ai travaillé comme prof de français dans des entreprises. J’y suis restée 7 ans.

Franck Scola4Vos enfants sont-ils nés hors de France ? Si oui, dans quel(s) pays ? Que gardez-vous comme souvenir de leur naissance ?

Deux de mes 4 enfants sont nés hors de France mais je ne suis pas très bien placée pour parler du suivi, de la préparation « classique » ni du personnel en général.

En Allemagne, j’ai découvert qu’on pouvait choisir d’accoucher chez soi. Mon cheminement personnel, mes recherches sur le lien mère-enfant, des rencontres ont fait que j’ai su, bien avant de trouver le père de mes enfants que je voulais des accouchements naturels, non perturbés, dans l’intimité. Notre premier enfant est donc né à la maison à Paris. Son décès subit nous a fait accepter et même avancer une expatriation vers le Brésil où notre 2ème enfant est né.

Ce pays détenant le record du taux de césariennes, trouver quelqu’un qui accepte d’accompagner une naissance naturelle n’a pas été une mince affaire, d’autant que les sages-femmes libérales n’existent pas. Je savais exactement quel type d’accompagnement et de naissance je souhaitais et j’ai cherché longtemps avant de trouver une gynécologue d’origine allemande, ayant voyagé et étudié un peu partout, admiratrice de Michel Odent, qui se réjouissait d’avoir l’opportunité d’accompagner une femme qui voulait accoucher simplement et naturellement. Malheureusement elle ne se sentait pas prête à suivre un AAD (accouchement à domicile) et nous avons donc élaboré une sorte de plan de naissance qu’elle était chargée de faire respecter dans la structure qui nous accueillait.
Je suis restée peu de temps dans cette structure mais bien trop à mon goût.
Notre 3ème est né aux États-Unis et là, c’était le bonheur : dans un rayon de 50 km j’avais le choix entre 5 sages-femmes pratiquant les AAD.
Notre 4ème est né à la maison à Limoges, il y a 1 an.

Pour chaque pays visité ou dans lequel vous avez vécu, qu’avez-vous retenu concernant les relations parent/enfant ainsi que les « manières » d’éduquer l’enfant ? Qu’est ce que ces expériences ont d’après vous apporté à vos enfants ?

Franck Scola6C’est le Brésil qui nous a le plus étonnés. Nous avons été frappés par l’attention qu’on porte aux femmes enceintes ou accompagnées de jeunes enfants. Jamais on ne vous fera attendre dans une file, vous aurez toujours 3 ou 4 personnes qui se lèveront dans un bus bondé pour vous donner leur place. Les gens sont souriants, ils vous parlent, parlent au bébé.

Les générations se mélangent, les plus jeunes imitent leurs ainés et vous pouvez dans la même heure être « accostée » par une petite mamie qui va s’extasier devant votre enfant et vous bénir, par une fillette de 5 ans qui va lui faire des gouzou gouzou et vous dire qu’il est le plus beau bébé qu’elle ait jamais vu, et par un quinquagénaire qui va vous parler de sa descendance. Spontanément, les gens vous complimentent et vous souhaitent tout un tas de bonnes choses. J’ai l’impression aussi qu’il y a plus de personnes attentives aux besoins des enfants et que ceux-ci sont reconnus voire anticipés et comblés plus vite et plus naturellement. Les restaurants sont conviviaux et familiaux, les enfants sont les bienvenus, il y a très souvent une aire de jeu qui leur est réservée.

Nous avons ressenti un immense changement en revenant en France quelques mois avant de partir pour les USA : les gens s’approchaient rarement, discutaient rarement, fuyaient du regard quand ma fille cherchait le contact. De nouveau enceinte, je me sentais transparente. Seules les personnes âgées avec des chiens (qui fascinaient ma fille) semblaient apprécier que l’on s’arrête un peu, les autres nous trouvaient probablement bizarres. Ici les gens ont peur de déranger, d’être envahissant, de se faire mal voir, et du coup se contiennent et en même temps on voit bien que le poids de la solitude est terrible. Je trouve aussi que souvent, lorsqu’ils s’adressent aux enfants, les adultes ne sont pas « bienveillants ». Je trouve qu’ici, les enfants sont perçus comme des gêneurs, on vous regarde d’un sale œil si vos enfants vous accompagnent, s’ils font un peu de bruit ou posent des questions…

Si quelqu’un vous donne un coup de main pour décharger votre caddie rempli à ras bord alors que vous traversez un moment de léger débordement familial avec 2 grands affamés qui en ont marre et un bébé qui se met à pleurer, profitez-en, c’est votre jour de chance ! Je trouve que les mères ne sont pas beaucoup aidées, ni respectées ici.

Autre chose : aux États-Unis, en journée on pouvait rencontrer des familles au parc ou en promenade ou rendre visite à des amis pour jouer. Pas mal de nos connaissances pratiquaient le homeschooling, l’instruction en famille. En France dès 2 ans ½ – 3 ans, les enfants vont à l’école… presque toute la journée. Très tôt les générations sont séparées, allez hop, chacun dans sa classe d’âge.Je trouve ça triste. Ici je ne peux pas me promener sans qu’on dise à mes enfants « ben t’es pas à l’école toi ? » comme s’ils avaient commis un délit, alors qu’ils ne sont même pas en âge d’obligation d’instruction (c’est l’instruction qui est obligatoire, pas l’école !).
J’ai vraiment beaucoup aimé les Etats-Uniscar il y a plus de diversités, chacun peut trouver sa place. Je me suis sentie plus libre.

Vivre à l’étranger, ça peut ouvrir des horizons nouveaux, c’est ce que j’aime ! J’aime voir les choses sous des jours différents et me laisser bousculer par de nouvelles idées et de nouvelles pratiques. Les voyages ont énormément enrichi notre vie et je suis très heureuse d’avoir pu trouver toutes ces pistes pour déterminer mon propre chemin.

Franck Scola5C’est lors de votre installation aux États-Unis que vous avez découvert des parents signant avec leurs bébés. Pouvez-vous rappeler cette étape à nos lectrices qui n’ont jamais entendu parlé de cette possibilité ?

C’est exact, c’était en 2003, mais cette approche existe depuis 20 ans là-bas.
Le principe est très simple ! Les enfants imitent nos gestes très tôt, ils font bye-bye de la main, oui et non de la tête, ouvrent et ferment la main tendue pour dire je veux ça. Ils font aussi les marionnettes, miam en se frottant le ventre, chut avec un doigt sur la bouche, tout le monde connaît ça… L’idée est d’utiliser nous-mêmes une palette de signes conventionnels un peu plus large et de signer les mots-clés en même temps que l’on communique oralement avec nos enfants.
Par exemple :
– tu veux dormir ? = faire le signe de dormir
– Viens on va manger !
– Tu en veux encore ! ? Fini ! ?
– Oh regarde le chat.
– Attention, la tasse est chaude.
– Où es ta petite voiture ?
– Tu t’es fait bobo ?
– Allez, on change cette couche !
– Toi aussi tu veux de la pomme ?
– Oh tu aimes ça le bain
…etc etc…

C’est aussi simple que cela : utiliser des signes en complément du langage oral pour désigner des choses de l’univers de bébé. En général, les parents aiment bien commencer avec 3-4 signes. Assez vite, aussi naturellement que pour le fameux bye-bye, l’enfant associe la situation, le mot et le signe et les produit à son tour quand il a besoin d’exprimer ses besoins, ses désirs, quand il veut parler de ce qu’il a entendu ou vu.Pour les parents ou les personnes qui s’occupent de l’enfant, c’est tout bénef car ils comprennent instantanément grâce aux signes ce que les « gagagagagaga » signifient. Les enfants se sentent entendus, mieux compris, ils développent leur estime d’eux-mêmes tout en prenant goût à l’art de communiquerLeur énergie est moins mobilisée par les pleurs, les colères, le blindage émotionnel. Elle peut être consacrée aux apprentissages, expérimentations et autres interactions positives et agréables. Grâce aux signes, la communication fonctionne dans les deux sens et découvrir tout ce qu’un enfant a envie de partager est absolument fascinant!

Vous évoquez également beaucoup le « maternage ». Pouvez-vous définir ce concept ? Qu’englobe-t-il ? Pourquoi vous tient-il à cœur ? Pensez-vous qu’aujourd’hui dans un pays comme la France, nous avons perdu ce contact maman/enfant ?

Le maternage de proximité ou le terme « Attachment parenting »(AP) c’est une approche particulière du parentage. C’est une façon de concevoir la relation entre parents et enfants sous le signe du respect, de l’écoute, du tissage de liens émotionnels forts. L’axe central est la prise en considération des besoins de l’enfant et la confiance. Confiance en nous, en eux, dans la relation.
L’attachment parenting propose des chemins qui permettent de travailler à ce tissage de liens étroits, sains, durables et plaisants.
On peut distinguer quelques thèmes de base :
– La préparation à la naissance : pour une grossesse et un accouchement « conscients »
– L’écoute et le respect des besoins du petit enfant
– L’allaitement maternel
– Le portage
– Le sommeil partagé
– L’évitement au maximum de séparations fréquentes ou prolongées
– La « discipline positive »
– L’art de maintenir l’équilibre entre les besoins de tous.

Franck Scola3Il ne s’agit pas là de conditions à remplir ni de techniques à maîtriser pour devenir un parent parfait. L’AP n’est pas une doctrine, chacun, chacune piochera, approfondira, adaptera ce qu’il/elle souhaite, étant seul(e) juge de ce qui peut marcher pour sa famille à un moment précis de son histoire.

J’ai fait partie de plusieurs groupes de soutien à la parentalité aux USA. En France j’ai rejoint l’association La Maison de l’Enfant et j’ai monté un groupe sur Limoges.

Pourquoi ce concept me tient-il à coeur ? Parce la mort de ma mère et celle de mon premier enfant m’ont enseigné que la vie est fragile, que nous ne sommes que de passage…
Je sais aussi que ce qui se passe dans la prime enfance est déterminant dans la construction de la personne. Je souhaite que mes enfants deviennent des adultes curieux, intelligents, équilibrés, empathiques, généreux, créatifs, coopératifs, joyeux, sachant qui ils sont et ce qu’ils veulent… et ça, ça n’arrive pas par hasard ou par chance. Cela se construit, chaque jour, et nos parents sont nos modèles.
Je veux vivre en accord avec moi-même, profiter de chaque instant qu’il m’est donné de vivre, je veux faire des choix éclairés pour regretter le moins de choses possibles. Deux questions me guident :
– Si je meurs avant mes enfants (demain ?), quelle image, quels repères, quels souvenirs garderont-ils de moi ?
– Et si mes enfants meurent avant moi, est-ce qu’ils auront été heureux, est-ce que j’aurai bien fait mon boulot ?

Sans votre rencontre avec Monica Companys,  pensez-vous que votre projet aurait abouti ?

Monica a vécu aux États-Unis, une partie de sa famille y est encore, elle a travaillé avec des artistes américains, elle voyage beaucoup, c’est une personne très cultivée et très ouverte. Elle connaissait déjà l’approche du baby sign. Ayant elle-même signé avec ses enfants entendants, je n’ai pas eu besoin de la convaincre, elle m’a accueillie à bras ouverts.

Quels sont les freins que vous avez rencontrés au moment de la création de « Signe avec moi » ?

Quand je suis arrivée en France avec ce projet, on m’a vraiment prise pour une extra-terrestre. Personne ne comprenait. On ne signe déjà pas automatiquement avec les enfants sourds alors vouloir signer avec des enfants entendants, quelle idée ! Ça a été un choc culturel pour moi. Aux États-Unis, la langue des signes est largement vulgarisée, elle est considérée comme la 4ème langue la plus utilisée.

La variété et le nombre de produits sont immenses. Rien que pour la section « bébés » d’un site commercial de produits pour les sourds, on compte une centaines d’articles destinés aux enfants entendants : livres, dvds, cd, jeux, cartes, posters, gadgets, marionnettes. Les produits sont colorés, vivants, interactifs, sonores, ludiques. Je pense que la clé du succès c’est que la langue des signes est présentée de manière très « fun ». C’est à mon avis ce qui la rend si attirante, si accessible et qui fait que l’on trouve absolument partout des gens qui ont des rudiments de langue des signes, dans la rue, dans les administrations…

On trouve d’innombrables sites Internet, des tonnes d’articles sur les bébés signeurs qui font partie de l’offre standard aux parents au même titre que les bébés nageurs ou la baby gym ici. On peut prendre des cours d’ASL dans pratiquement tous les community colleges. Plus d’une crèche/école maternelle sur dix affiche « Sign language » dans la liste des activités proposées au même titre que l’espagnol ou l’éveil musical. Cela fait partie de la culture, du patrimoine.

En France, pour le grand public, la langue des signes est très fortement connotée « handicap ». Elle est considérée comme une sorte de palliatif et non comme une véritable langue, visuelle et gestuelle qui permet de parler aussi bien du quotidien que de poésie, de philosophie ou de politique. Pour mon éditrice, obtenir que ses produits soient rangés au rayon « langue », et non dans les bacs inaccessibles du coin « rééducation et handicap » est un combat de tous les jours.
Pour en revenir au sujet, ma quête fut donc longue est difficile, oui. J’avais contacté de nombreuses personnes, associations mais ma démarche a suscité beaucoup de méfiance. Les entendants décident un peu trop dans la vie des Sourds et une entendante qui veut faire découvrir les signes alors que ce n’est pas sa langue naturelle, ça n’est pas vu d’un bon œil. Il faut connaître l’histoire de la LSF et de l’éducation des sourds pour comprendre.

La presse spécialisée s’est-elle déjà intéressée à « Signe avec moi » ou au contraire le concept reste-t-il confidentiel, voire associé à une « mode » ? Comment ressentez-vous les choses ?

Les médias s’intéressent peu à peu aux bébés signeurs. Mais si c’est déjà banal dans la sphère anglophone, c’est encore très nouveau ici. La radio, la télé, la presse à grand tirage, les sites destinés aux parents, les professionnels de la petite enfance découvrent peu à peu cette démarche et nous contactent. Sans avoir fait de communiqué de presse encore, nous avons reçu plusieurs articles très positifs de la part de spécialistes.

Les gens qui ont découvert cette forme de communication deviennent fans.
Ce qui compte pour moi ce sont surtout les témoignages des personnes qui pratiquent cette approche avec leurs enfants ou ceux dont ils prennent soin et qui font l’expérience d’un quotidien vraiment plus chouette. Si je signe avec mes enfants ce n’est pas pour me donner un genre, ou pour faire « mode ». C’est parce que cela améliore considérablement la communication et m’a fait découvrir des choses auxquelles je n’aurais jamais eu accès si mes enfants n’avaient pas pu me faire les signes pour me les dire. L’approche Signe Avec Moi peut être vue comme un outil pour mieux comprendre et aider les petits. Il y a derrière une démarche d’écoute, d’attention et de respect.

Quel est votre objectif avec « Signe avec moi » ?

Au départ, je n’ai fait que témoigner et mon expérience a encouragé, donné envie à des gens d’essayer. De fil en aiguille, on m’a demandé d’animer des ateliers d’initiation, d’écrire un livre pour laisser une trace puis de former des animateurs/trices. Aujourd’hui je renoue avec mon métier de formatrice et j’apporte mon expérience et mes connaissances à l’association pour que d’autres reprennent le flambeau et diffusent cette approche en proposant des ateliers au grand public et dans les structures accueillant des enfants.
J’espère du fond du coeur que SAM contribuera à développer les liens d’attachement et permettra aussi de rapprocher les sourds et les entendants.

Pourquoi avoir décidé d’utiliser la LSF plutôt qu’une méthode déjà existante comme celle des « baby signs » ?

D’abord, Baby Signs est une marque déposée. Aux USA j’avais déjà opté pour de « vrais » signes et non des signes simplifiés car tant qu’à apprendre des signes, autant qu’ils soient utilisables au delà de l’âge « bébé ». Le but n’était pas d’initier précocement mes enfants à une langue mais finalement c’est une des conséquences: mes grands qui parlent depuis longtemps sont sensibilisés à la langue des signes et sont très demandeurs. Avec la naissance de mon dernier en France, le choix de découvrir et d’utiliser les signes français était donc logique pour moi.

Que faut-il faire pour ouvrir un atelier « Signe avec moi » ?

Nous avons créé la formation (nous serons bientôt reconnus « organisme de formation » ) afin de forger une sorte de label garantissant la qualité des prestations. Faire partie du réseau SAM c’est aussi pouvoir participer à un forum interne, être tenu(e) au courant de l’actualité, partager des ressources, une base de données, des outils, s’entraider, bénéficier de la notoriété, de la légitimité de la qualité SAMPour ouvrir un atelier il est donc nécessaire de posséder une bonne dose d’enthousiasme, de pratiquer soi-même ou avoir de l’expérience, de connaître un minimum de signes, d’avoir lu le livre bien sûr, d’adhérer à la charte et à la « philosophie » de l’approche SAM et finalement de participer à une session de formation.

Une maman expatriée pourrait-elle créer un atelier « Signe avec moi » avec des enfants utilisant différentes méthodes pour signer sans que cela pose un problème aux enfants ?

Le livre et les produits « Signe Avec Moi » sont basés sur les signes de la LSF. Monica Companys édite le livre, le dvd, le mémo. Un poster, un livre destiné aux bébés et un dvd avec des comptines sont en cours de création.
Une maman expatriée qui voudrait faire des ateliers « Babysigns » devra se faire franchiser par cette entrepriseIl y a des projets comme SAM partout dans le monde (voir les liens sur notre site).
Une maman qui voudrait adapter SAM avec des signes étrangers peut tout à fait s’adresser à nous, nous avons de la demande pour l’adapter dans les langues des signes belge et espagnole…

Que diriez-vous à une maman qui hésite à se lancer dans l’aventure « SAM» ?

Je ne suis pas du genre à forcer la main, je lui proposerais d’essayer… et je lui dirais qu’il s’agit juste de donner à l’enfant des outils très simples pour mieux communiquer avec nous… Je lui proposerais de commencer avec 2, 3 ou 4 signes au début…. Il n’est nul besoin de se remettre à apprendre des listes de vocabulaire ni des règles de grammaire. Avec les bébés entendants, on signe les mots clés de la communication. Ce qui importe c’est que l’enfant identifie les signes dont il a besoin pour faire comprendre ses besoins et exprimer ce qu’il aimerait nous dire.
Evidemment, je lui proposerais de visiter notre site, de participer au forum.

Et pour conclure : avez-vous d’autres projets d’expatriation ?

Oui ! Tout à fait, nous repartirons ! Je ne sais pas quand, ni où, mais nous repartirons. Et je découvrirai certainement de nouvelles choses, à dans 2 ou 3 ans alors !!
Merci beaucoup de m’avoir invitée à parler des bébés signeurs.

Poxyex
Novembre 2006

Comme vous êtes là…

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